Si les infiltrations d’air et la condensation qu’elles provoquent entraînent dépenses et dégradations, elles influencent également de manière désagréable la vie quotidienne des occupants.
Perception de courants d’air les jours venteux, sensation de pieds froids, mauvais tirage des foyers de chauffe voire reflux des gaz de combustion, sont les conséquences d’une trop grande perméabilité à l’air des structures du bâtiment, tout comme les modifications des performances d’extraction des VMC ou des hottes de cuisine.
L’optique de basse consommation des bâtiments impose la ventilation double flux avec récupérateur de chaleur, elle-même indissociable d’une bonne étanchéité à l’air. Chaleur douce en hiver, fraîcheur en été, absence de sensation de courant d’air, absence d’odeur désagréable ou de facteur allergisant sont les gages d’un confort maximum pour les occupants.
Les infiltrations d’air à travers les parois extérieures influencent également de manière très négative notre confort auditif.
Le son, vibration transmise par voie aérienne jusqu’à nos organes de perception, se trouve arrêté ou atténué aux interfaces des matières.
Cependant la moindre fissuration d’une liaison favorise la transmission de la vibration à travers la cloison, réduisant fortement l’incidence de l’atténuation du son par les interfaces.
Un bâtiment mal étanchéifié à l’air est un bâtiment mal étanchéifié aux sons.
Ainsi une excessive perméabilité à l’air des parois bâties extérieures génère de nombreux inconvénients, en terme d’inconfort, de dégradation, de coût.
Dans l’indifférence, voire l’ignorance générale.